vendredi 2 août 2019

Et si les cornichons rentraient à la maison… ?


C’est une de ces histoires comme je les aime. Notre planète – on nous le répète à l’envi – est devenue toute petite. Facile d’en faire le tour façon fourmi sur l’équateur d’une orange. Un monde à portée de main. Du coup, tous nos besoins sont eux-aussi à portée de main. On appelle ça la « mondialisation ». 

Avant, on consommait essentiellement ce que l’on produisait : pain, légumes, viande, poisson… Dans certaines contrées, le choix était assez limité, dans d’autres on a ajouté des fruits, des racines, des ingrédients plus ou moins exotiques, des épices. La liste s’est agrandie. On a mangé moins de pain et plus de viande. On appelle ça le « Progrès Social » ou plutôt comme dans La Soupe aux Choux : « L’Expansion économique ! » Et puis la machine s’est emballée. On a fini par ne plus produire certaines choses y compris celles qui poussaient toutes seules ou presque, sous prétexte qu’elles étaient moins nobles que d’autres. Parce que le fric est entré en ligne de compte.

Jardin d'Orante ©


Aujourd’hui, l’alimentation est devenue ou redevenue quelque chose de très sérieux qu’il ne faut plus confier à d’autres, aux industriels notamment ou à ces immenses porte-conteneurs anonymes qui sillonnent en tous sens nos océans comme des millions de fourmis sur notre malheureuse orange. En un mot, après avoir mondialisé, à en perdre la boule,  on songe à relocaliser. Réduire les distances, et donc les nuisances de toutes sortes. Revenir au bon sens, peut-être ?

Le kit Jardin d'Orante ©

Le cornichon, ce petit condiment plutôt cool, bien sûr que vous  le connaissez ? Indispensable dans une assiette de charcuterie. Il y a dans chaque frigo de chez nous, un bocal de cornichons qui sommeille. Seulement voilà, le locataire du bocal a fait près de 7000 bornes avant d’atterrir ici. Son pays est celui du Taj mahal, du riz basmati, le pays des vaches sacrées. Pas celui du cornichon que les Indiens ne consomment pas. Pire la culture du cornichon, c’est un cache-misère pour ceux qui en vivent très mal. Et ne parlons pas des sujets qui fâchent, les pesticides,  par exemple…  

En France, pour faire court, l’idée est de réapprendre à faire du cornichon français, ce qui évitera à notre aimable cucurbitacée le mal des transports. Jardin d’Orante a mis au point une opération «mon cornichon maison » : un kit contenant tout ce qu’il faut pour produire un bocal de cornichons. Un truc sympa à offrir à ses enfants, ses petits enfants, neveux et nièces, à sa douce et tendre ou plus simplement à s’offrir à soi-même pour le plaisir de voir pousser ses propres cornichons sur son balcon à côté de ses géraniums.
Pour 3 euros, vous recevrez un bocal vide, un sachet de graines de cornichon, trois palets de terre de coco, deux sachets d’aromates (pour la recette ultérieure mais un peu de patience...) Un mode d’emploi pour faire pousser vos cornichons et enfin une recette complète de cornichons à l’estragon.  Honnêtement,  c’est facile à faire, pas salissant et ça occupe les gosses et même leurs parents.

Cela ne vous avait pas échappé : nous ne sommes pas en Inde et même si nous avons connu une ou deux canicules cette année, le reste du temps le climat est plutôt tempéré. Pour faire pousser le cornichon, il vaut mieux faire ça l’été. Donc pas de temps à perdre. Au boulot !

Des cornichons à profusion
Jardin d'Orante ©

Précision : les 3 euros du kit de culture « Mon cornichon maison » seront reversés aux agriculteurs partenaires et notamment l’association des Cornichonneurs Français, engagée dans la relance de la production depuis 2016 et qui vise à l’amélioration de la production (bio, etc..).

Se procurer le Kit de culture  et en savoir plus ? 


Gérard Conreur

lundi 5 juin 2017

La Fourme d’Ambert, le plus doux des fromages bleus d’Auvergne


photo Gérard Conreur mai 2017
Jasserie d'altitude typique du Forez



Parmi les fromages d’Auvergne, le Cantal, si fruité, qui se déguste jeune, entre-deux ou vieux, et pourquoi pas avec quelques grains de muscat, voire quelques fraises de France, le Saint-Nectaire à la texture souple et tendre, au délicat goût de noisette, le Bleu d’Auvergne à la pâte persillée, à la saveur intense, typée et affirmée, et enfin la Fourme d’Ambert, le plus doux des fromages bleus de cette si belle région d’Auvergne et sur laquelle nous nous arrêterons.  Faut-il préciser que les quatre fromages cités plus haut bénéficient tous d’une Appellation d’Origine Protégée (AOP).

Pourquoi faire compliqué ?


L’Auvergne,  une très ancienne province peuplée à l’époque de la Gaule par les Arvernes, l’un des peuples gaulois parmi les plus évolués et les plus prospères. Un Arverne célèbre : Vercingétorix, bien sûr et la fameuse bataille de Gergovie, en 52 avant J.C. relatée dans la Guerre des Gaules. A cette époque, on consomme déjà de la fourme qui entre dans le rituel des druides. Quelques siècles plus tard,  les pierres dîmales, pierres taillées au fronton des églises, témoignent de la qualité des produits du terroir de l’époque : charcuteries variées, œufs, et …fourmes.

 
Photo Gérard Conreur - mai 2017
Vercingétorix

« Fourme » est une appellation francisée d'un terme occitan utilisé pour désigner des fromages de garde du Massif central. On voit dans fourme, forma en latin et donc forme. Ambert, ville du Puy-de-Dôme, s'étend au pied des monts du Livradois et du Forez, lieu de production de la Fourme ou plutôt, à l’origine, de son négoce et de sa distribution sur les foires et marchés de la ville. Ambert est aussi le berceau de la famille des Montgolfier dont l’un des ancêtres, captif des Turcs, ramena de sa captivité, en douce, le secret de la fabrication du papier.  Le brigand Mandrin fit également un passage dans la ville et plus tard, en 1913, le romancier Jules Romain immortalisa la cité et sa voisine, Issoire, dans Les Copains, dont Yves Robert réalisa un film éponyme sorti sur les écrans en janvier 1965 et dont Georges Brassens s’inspira pour la chanson « les copains d’abord ».


Photo Gérard Conreur - mai 2017
Après la traite, le réconfort à l'étable
La zone de production AOP de la Fourme d’Ambert se situe donc de part et d’autre de la ville de Clermont-Ferrand, en zone de montagne entre 600 et 1.600 mètres d’altitude, là où pousse une flore riche aux mille arômes, de la gentiane jaune au thym serpolet sans oublier le genet pointu, le trèfle des Alpes et tant d’autres encore qui conféreront à la Fourme d’Ambert toutes ses qualités organoleptiques. Les vaches laitières, des Montbéliardes, qui se régalent de tels bouquets pâtureront  au minimum 150 jours par an, le reste du temps quand la météo ne s’y prête pas, elles seront alimentées de fourrages provenant exclusivement de la zone d’appellation.

 
Photo Gérard Conreur - mai 2017
Saint-Sauveur la Sagne

Les différentes étapes de la fabrication de la Fourme d’Ambert ? Un parcours en 28 jours qui va, dans ses grandes lignes, de la préparation du lait avec l’ajout du Penicillium Roqueforti et de la présure, une enzyme présente dans l’estomac des jeunes veaux et leur permettant de digérer le lait. Cela va permettre le caillage.

photo Gérard Conreur - mai 2017
Différentes phases du caillage


 Suivra ensuite le travail en cuve où le lait coagulé va être découpé et brassé jusqu’à l’obtention de petites billes, les grains « coiffés », c'est-à-dire revêtus d’une fine pellicule qui va protéger le grain de caillé et permettre de maintenir des ouvertures entre les grains, ouvertures indispensables au développement du bleu. Après séparation du petit-lait, les grains de caillé sont ensuite répartis dans des moules favorisant un égouttage qui, dans une atmosphère plus chaude, va se poursuivre un jour ou deux. Les fromages ne sont pas pressés pour y préserver les ouvertures. Après le salage, vient le piquage réalisé quatre jours après l’emprésurage, de longues aiguilles percent des cheminées d’aération dans la fourme afin d’y favoriser le développement du bleu. Viendront ensuite tout l’art, la patience et le savoir-faire du maître affineur…

Photo Gérard Conreur - mai 2017
Moulage de la Fourme, vigoureux salage à la main et piquage


Si le plateau des fromages d’Auvergne entre Cantal, Salers et Bleu d’Auvergne, reste le plus bel écrin de la Fourme avec sa forme si caractéristique et son goût si subtil, la Fourme d’Ambert se cuisine, si l’on peut dire, à toutes les sauces, chaude ou froide. Elle trouve sa place dans les salades, sur les pizzas, les croque-monsieur, car la Fourme gratine avec bonheur. Enfin les bonbons à base de pomme, miel et Fourme d’Ambert, clafoutis et même ces madeleines salées que n’aurait pas renié Marcel Proust. Faut-il pour autant les tremper dans le thé ? Pourquoi ne pas essayer plutôt un Saint-Pourçain, frais et vif aux arômes d’acacia et de pêche…



Quelques liens pour aller plus loin : Fromage AOP Fourme d’Ambert , pour un dépaysement dans le Puy-de-Dôme Auvergne Tourisme, des recettes à foison autour de Fourme d’Ambert et puis pour en savoir un peu plus  sur les vins d’Auvergne.

Grand merci aux collaborateurs de la Société Fromagère du Livradois où les photos de la fabrication de la Fourme d’Ambert ont été réalisées, à Florian Viallard et son épouse, producteurs de lait à Saint-Sauveur-la Sagne, à Thierry Chelle, chef du restaurant Les Copains et qui, nous régalant à la Fourme d’Ambert mais pas seulement, est devenu le nôtre (de copain). Bernard et Germaine Maisonneuve, qui nous ont chaleureusement accueillis au col de Supeyres sont également remerciés. Merci encore aussi à Anne-Cécile Runavot et Marc Chaumeix, grâce à qui la Fourme d’Ambert n’a (presque) plus de secrets pour nous.




mercredi 19 octobre 2016

Ne l'appelez plus jamais Patate !




Ca commence comme un sketch de Raymond Devos : "Figurez-vous, Mesdames et Messieurs, que l'autre jour j'ai rencontré Agata, Charlotte, Annabelle et une autre dénommée Chérie en toute simplicité... Ebloui, subjugué,  sous le joug de l'émotion, je me suis arrêté de compter sur les doigts d'une seule main car, Mesdames et Messieurs, ce n'est pas bien de montrer du doigt. Alors pensez donc, montrer d'une main complète pleine de doigts...

photo Gérard Conreur
Befroi de Bergues


Vous l'avez deviné : la pomme de terre que l'on rencontre sous différentes variétés, là haut, au Nord de la Picardie, au dessus de l'Artois, dans les fausses plaines des Flandres à proximité du Mont-Cassel et ses 176 mètres d'altitude et du Mont des Récollets, à peine moins haut. Il y a plusieurs monts dans les Flandres françaises (mais aussi belges) à tel point qu'il était question il y a une quinzaine d'années d'un parc naturel régional des Monts de Flandre-Val de Lys.  Au delà de la topographie des lieux, il y a une vraie culture pour qui aime les moulins et ce vent qui fait ondoyer les blés,  le  houblon haut perché qui donne son amertume à des bières étonnantes qui faisaient le bonheur et le verbe haut de Raoul de Godewaersvelde et des Capenoules. 

Flandre de l'histoire des hommes, Cassel est indissociable du Maréchal Foch et de la Première Guerre mondiale mais c'est aussi le pays où vécut à Saint-Jans-Cappel, Marguerite Yourcenar, première femme élue à l'Académie française en 1980. Lire Archives du Nord qu'elle publia en 1977 chez Gallimard c'est entrer de plain pied dans l'univers feutré de la haute bourgeoisie bailleuloise  à la table des Cleenewerck de Crayencour. 

Photo du film Les patates
Mais revenons à  la pomme de terre qui n'est plus une simple patate car le consommateur a désormais l'embarras du choix.  A la question : quelles variétés de pomme de terre connaissez-vous ? Sa première réponse risque fort d'être la Bintje, c'est ce que répond d'ailleurs Pierre Perret dans le film de Claude Autant-Lara :  Les patates.  - "Moi celle que je préfère c'est la Bintje".  Variété ancienne d'origine hollandaise, c'est la reine des pommes de terre mais surtout pour les amoureux de la frite.

Car aujourd'hui, le concept de pomme de terre de ménage ou de consommation a du plomb dans l'aile. On consomme, parait-il, autant sinon plus de pommes de terre que jadis mais on fait la fine bouche :  on choisit une variété en fonction de ce que l'on va préparer en cuisine.  Et si les surgelés, les flocons, produits transformés ou plats préparés font parties de notre quotidien, la plupart des ménages ont toujours une réserve de pommes de terre au frais. D'autant que les temps ont changé, La pomme de terre du XXI° siècle a fière allure, elle est lavée et propre sur elle. 

Pour obtenir les meilleures frites, on optera pour une pomme de terre à chair farineuse. A la Bintje que l'on peine parfois à trouver, s'associent la Victoria, L'Artémis ou encore l'Excellency. Pommes de terre de jolie taille, cela fait des frites longues, au taux de matière sèche élevé et qui ne noircissent pas à la friture.  Encore faut-il savoir faire des frites. Pour les gens du Nord : gras de bœuf et cuites en deux bains.  On plonge les frites dans un premier bain après avoir vérifié sa température à l'aide d'une frite-témoin. On dit sans humour que le bain est moussant. Au bout de quelques minutes de cuisson, on relèvera le panier pour bien égoutter les frites. Cela permet au bain de souffler un peu et de reprendre de la vigueur, les frites sont ensuite replongées jusqu'à la fin de la cuisson.  Il y a quelques années, le gras de bœuf était tombé dans l'oubli, on lui préférait des huiles plus modernes, prétendues sans odeur ou des matières grasses à base d'huile de coco hydrogénée et d'huile de palme qui ont l'avantage de se figer à température ambiante - ce que faisait aussi le gras de bœuf -.  Aujourd'hui le gras de bœuf (ou Blanc de bœuf) considéré comme un produit de terroir régional amorce son grand retour. Et c'est tant mieux.

photo Gérard Conreur
Fricadelles-Frites à Lille


Quelques pommes vapeur parsemées de persil sont un régal encadrant  une sole meunière que revigore un léger trait de citron jaune (le citron vert c'est pour l'apéro...).  L'Amandine, la Franceline, la Charlotte, la Chérie, l'Annabelle ou la Gourmandine, autant de variétés à chair ferme après cuisson qui rêvent d'accompagner votre sole meunière.  Pour les pommes rissolées ou sautées, les mêmes variétés sont idéales. On peut citer aussi la Belle de Fontenay, une variété ancienne qui se fait rare mais avec un nom pareil il est normal de se faire désirer.

Gardons pour la fin une autre gourmandise : la pomme au four.  C'est une pomme de terre à chair fondante qui se prête à la cuisson en robe  des champs (et non pas en robe de chambre comme on le dit trop souvent), c'est à dire avec sa peau. Personnellement, je ne résiste jamais à conserver la peau pour la fin. Ce petit goût de noisette, comment y résister ? On fait avec ce même type de pommes de terre des purées à damner un saint. Joël Robuchon a immortalisé une purée à base de Rattes du Touquet (et de ...beurre) mais on peut très bien la réaliser à base de Samba, Agata, Monalisa ou Melody.  Ces mêmes copines feront le grand saut pour donner un peu d'épaisseur et de velouté à un potage.

La plupart des pommes de terre citées ici sont aujourd'hui lavées et calibrées. Elles ont la peau blonde et fine mais certaines comme la Chérie ont une jolie robe rose. D'autres pommes de terre vous surprendront : la Ratte du Touquet à la saveur incomparable ainsi que la Grenaille.  Mais que dire de la Vitelotte que l'on nomme parfois truffe de Chine, en raison de sa couleur violette noire, peau et chair. J'ai croisé sa cousine chti, la Bleue d'Artois. On fait, entre autre chose, avec ces pommes de terre colorées de très surprenants chips. Citons aussi la Corne de gatte à la chair extra ferme ou encore la Plate de Florenville du nom de son terroir en Wallonie et qui bénéficie d'une IGP

Autant de pommes de terre à découvrir sur vos marchés. A découvrir et à gouter. Il y tant et tant de variétés plus extraordinaires les unes que les autres. D'une rusticité paysanne, elles se font Duchesse ou Dauphine, on en fait aussi des croquettes, des paillassons de pommes de terre qu'assaisonne si bien l'indispensable noix de muscade. Sachez enfin que si ce légume exotique est à la mode, la patate douce n'aurait  rien d'une pomme de terre. Par contre, on peut en faire des frites ou des chips aux couleurs chatoyantes. Attention : la pomme de terre est fragile, il faut éviter de la faire tomber au risque de la blesser. Il faut aussi la stocker à bonne température et ne pas l'oublier...

photo Gérard Conreur
Les Dieusaert père & fils

Pour en savoir beaucoup plus... Histoire, idées recettes, qualités nutritives, etc. etc. etc.
Là haut, dans les Flandres à Wormhout, Jean-Luc Dieusaert, produit chaque année environ 1200 tonnes de Samba, une variété à la peau rustique mais peu sensible aux maladies et en particulier au mildiou. En évoquant ce mildiou de la pomme de terre, comment ne pas se souvenir de la Grande Famine survenue en Irlande  entre 1845 et 1852 ? Chez les Dieusaert, la pomme de terre  est une affaire de famille et de générations successives. Déjà la relève est assurée  avec son fils Jean Georges. Nous les avons suivi tous les deux à travers champs. Le blé, le pois de conserve mais aussi le lin, autant de cultures qui alternées, permettent de prendre soin de la terre et de la ménager. Travaillez, prenez de la peine : C'est le fonds qui manque le moins.  affirmait un laboureur à ses enfants (La Fontaine 1621-1695). Quand on prend une poignée de cette terre grasse des Flandres, on est étonné de son poids et de sa compacité. Il faut une poigne de paysan pour l'émietter. Et l'on comprend qu'un trésor est caché dedans.


A Esquelbecq à quelques kilomètres de Wormhout,  Pomuni  France. De la ruralité, on passe aux Temps Modernes. Ici les pommes de terre sont triées, calibrées avant d'être lavées et conditionnées. L'exigence de qualité impose une traçabilité très précise. On trouve sur chaque palox (sorte de palette  où seront stockées les pommes de terre en vrac)  une puce indiquant l'identité du produit, lieu d'origine, nom du producteur, etc. 

photo Gérard Conreur
Une cathédrale de palox, à droite la puce de tracabilité



 Avant son conditionnement, la pomme de terre est entreposée à une température et une hydrométrie précises dans d'immenses salles aux plafonds de cathédrale où les palox sont superposés. Vient ensuite le triage et le calibrage pilotés et contrôlés par des faisceaux optiques qui régulent le flux de pommes de terre. Un premier tamis roulant et vibrant débarrasse le tubercule de son excès de terre.

photo Gérard Conreur
Triage des pommes de terre

photo Gérard Conreur
Lavage, séchage et dernier tri manuel
Après cette première étape, la pomme de terre sera lavée à grandes eaux et séchées par de l'air chaud. En fin de chaine, des collaboratrices de Pomoni  effectuent un dernier tri manuel.  Le conditionnement en différents volumes,  sacs, cartons, barquettes micro-ondables, et vrac bien sûr pour les marchés est la dernière étape de notre pomme de terre. Dernière étape ? Non, pas vraiment, la dernière étape, c'est votre assiette.

photo Gérard Conreur
Les produits prêts à consommer. Au centre le travail du producteur

Gérard Conreur,  13 octobre 2016